Escapades

Une rando fatiguaaaaante

Maintenant qu’on a fait une petite rando niveau intermédiaire de 5km il est temps de passer aux choses sérieuses. Je parle ici d’une rando de 13 km 480m de dénivelé et en mode difficile. Et ouais on est pas là pour rigoler.

On raconte que même Anthony Montagne ne l’a jamais terminée. Qui est-ce ? Sans doute un randonneur québécois renommé ou quelqu’un que je viens d’inventer on ne saura jamais.

Le soucis avec cette rando c’est qu’elle commence en mode easy peasy lemon squeezy comme dirait heuuuu je pense que seule Margot dit ça maintenant. En gros pendant 2 km on a affaire à des grands sentiers bien larges bien plats. J’imagine que c’est pour endormir la méfiance du randonneur amateur.

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Et c’est arrivé au premier point de vue, la chute du diable, endroit préféré de Monsieur Lucifer, meunier du coin, pour venir se reposer (quoi? J’ai fait la même blague dans un article précédent ? Et bien déjà je ne pensais pas que vous aviez si bonne mémoire et ensuite sachez que comique de répétition c’est toujours très drôle. Alors maintenant vous riez et vous me laissez raconter. Non mais oh!).

Et c’est là que les ennuis commencent. Ça commence à monter doucement mais sûrement. Le chemin se rétrécit, la forêt devient plus dense. On avance à coup de machette, le manque d’eau commence à se faire sentir, l’ambiance est lourde et les blagues du début ne sont plus qu’un lointain souvenir. Vous avez saisi l’idée on commençait à galérer un peu. Et là au bout du sentier un espoir, un petit couple de personnes âgées que nous avons vu partir environ 30min avant nous redescendent. On leur demande si le sommet est encore loin, et ils nous répondent « oui »!! Comme ça sans prendre de pincette. Alors soit ce n’était pas le même couple, soit on est tombé sur les nouveaux champions olympiques de randonnée québécoise parce qu’ils avaient raison on etait encore loin du sommet.

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Je vous fait grâce des 2 prochaines heures, qui incluent un combat avec un ours, l’apprivoisement d’un castor et le sauvetage d’un louveteau en train de se noyer, rien qui ne soit exceptionnel en somme (d’ailleurs si quelqu’un veut un castor de compagnie hésitez pas, il s’appelle Hector il est très propre et il ne ronge presque pas les meubles).

Nous arrivons maintenant à un croisement avec des randonneurs. Entre deux commentaires sur le fait que tous les français sont en vacances en Gaspésie, ils nous apprennent que nous sommes encore loin du sommet. Ce n’est que moyennement motivé que nous sommes repartis.

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Après 45 min nous arrivons enfin à un point du vue, mais ce n’est pas encore le sommet. Du coup, c’est reparti pour 15min et là ouiiii enfin nous sommes arrivés. Tout contents nous sortons nos pique-niques et là pour parfaire ce moment déjà exceptionnel, il commence à pleuvoir. Rangeage des affaires en vitesse nous courrons nous mettre à l’abri des arbres.

Et là le plus drôle c’est que c’était un aller retour, et oui tout ce qu’on a vécu à l’aller et bien c’est reparti pour un tour.

Je vous le fait en accéléré pour ne pas vous ennuyer (ah mais de rien madame la louve d’avoir sauver votre enfant). Hop ici on prend à droite et on descend (on te laisse là Hector visiblement personne ne veut de toi). On descend , on descend, hop attention à la branche (on va quand même aider ce pauvre ours à reprendre ses esprits). Ha voilà enfin le virage où nous avons croisé le couple de personnes âgées (ah ou alors c’était celui là ? Vous êtes sur que c’était pas celui-ci plutôt ? Bon en tout cas c’est sûrement un des 3. Ou peut être ce 4eme que l’on voit au loin).

Et là enfin, la délivrance. Enfin pas tout à fait. On a encore 2km à se farcir. Même si c’est plat et large et tout, c’est bon on en a marre. Et en plus il faut que je passe à la salle de bain, alors s’il vous plaît on accélère.

Ce récit palpitant j’en conviens arrive à sa fin et ça conclu également notre tour de la Gaspésie avec la maman de Margot. Au bien sûr je pourrais également vous parler du brunch que nous avons fait le lendemain mais certaines choses doivent rester secrètes.

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A la découverte de l’orignal

Dans le parc de la Gaspésie, nous participons à une activité de découverte à la rencontre de l’original. Voici le récit fidèle (ou presque) de notre aventure.

Noms de code: Touffette des bois, Corne velue et Ours grincheux

Lieu: le sentier perdu, un ancien sentier de randonnée disparu mystérieusement après le passage d’une famille d’orignaux mafieu en août 87

Mission: découvrir leur habitat, leurs habitudes et leurs secrets.

Nos 3 héros accompagnés de leur valeureux guide, Caribou belliqueux, s’engage dans le dangereux sentier. Le mot d’ordre ? Dis-cré-tion. Il ne faut surtout pas se faire repérer par Tony Montaboisdevelour, le parrain de la mafia orignalesque.

A pas de velours nous avançons, des bouleaux sont ratiboisés jusqu’à 2 mètres de haut. C’est le principal repas de l’original en été, on peut donc voir que les originaux passent dans le coin. Un peu plus loin, des sapins sont épluchés de 3 mètres jusqu’au sommet. Encore un indice, en effet, l’hiver les orignaux se nourrissent de sapins dont le bas se trouve sous la neige.

Les doute de leur présence se réduisent considérablement avec l’indice suivant, l’herbe est aplatie et forme 2 traces distinctes. C’est la trace d’une couche d’une mama orignal et de son bambino.

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Ne suivant que son instinct (et quelques crottins), notre guide nous mène vers une mystérieuse clairière. Ce que nous découvrons nous glace le sang.

Tony et ses hommes n’ont malheureusement pas laissé beaucoup de chance à ce pauvre malheureux. Il est plus raisonnable pour notre équipée de sortir de la forêt, nous ne voudrions pas subir le même sort que ce pauvre animal qui, de toute évidence, en savait trop.

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Après nous être sustantés grâce à quelques baies de la forêt boréal, nous nous installons plus en sécurité sur un observatoire. Nous espérons encore détecter une activité. Armés de nos jumelles et d’une infusion de sapin pour nous réchauffer, nous quadrillons la forêt. Malheureusement, Tony Montaboisdevelour nous échappe encore une fois, nous n’aurons que l’aperçu furtif du postérieur de l’un de ses orignaux de main entre les épinettes.

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Au détour d’une rando

Nous voici maintenant rendu dans le parc national de la Gaspésie. C’est un des endroits au Québec où il y a le plus d’orignaux au km². Parfait donc car un des buts de notre voyage était de voir au moins un orignal. Et pour mettre toutes les chances de notre côté nous avons fait la randonnée Ernest Laforce, randonnée où on rencontre le plus d’orignal. Alors la grande question est en avons nous vu ? Pour ceux qui ont Instagram je vous demanderai de ne pas spoiler les autres. Et pour les autres ? Vous êtes bien impatients je trouve, il va falloir attendre encore un peu pour avoir la réponse.

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Il faut savoir que cette randonnée est une boucle donc on commence par la droite ou par la gauche. Une dame nous dit gentiment que si nous allons à droite il y a de grandes chances pour qu’une madame orignal soit allongé au bord du sentier. Mais alors que faire, est ce qu’elle ne sera pas partie le temps que l’on arrive ? Après divers méthodes de divinations (allant de la lecture de boule du cristal à un simple pile ou face) nous décidons de suivre le conseil de la dame et de partir à droite. Et là au détour d’un virage qui est ce qu’on croise ? Stéphane et sa famille. Qui est Stéphane ? Aucune idée et ce n’est pas important car derrière Stéphane en train de poser pour des photos il y a Dana. Et qui est Dana? Mais voyons il s’agit de l’orignal. Tout content de cette chance nous avons pris 1001 photos et nous avons fini tranquillement la rando.

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Ça c’était un peu l’échauffement, si vous voulez savoir ce qu’est une vrai randonnée je vous invite à faire le GR20 ou plus simple lisez un des prochains articles 😁

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Le parc Forillon

La Gaspésie nous avait fait découvrir en à peine trois jours de nombreux paysages et c’était loin d’être fini! Après une nuit dans un chalet dans les bois et un lever de soleil sur la plage, nous partons à l’assaut du parc Forillon.

Ce parc se situe sur la pointe de la Gaspésie et constitue donc l’extrême est du Québec, une sorte de bout de monde. C’est d’ailleurs le nom de l’endroit où nous mène notre randonnée du jour. C’est une randonnée de 4km aller-retour (donc 8km si vous avez pas fait un bac S) qui longe la côte de la pointe de la Gaspésie. Le paysage est vraiment magnifique, nous sommes au dessus de falaise et passons devant des petites criques qui ressemblent à s’y méprendre aux calanques de Marseille. L’eau est transparente et d’une couleur turquoise magnifique sous le ciel bleu.

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Le parc Forillon rassemble une très grosse population d’ours noirs. Nous voyons tout au long du chemin la trace de leur présence, des crottes pleines de baies et des gros chemins creusés à travers les buissons. Nous restons au aguets dans l’espoir de croiser un nounours mais malheureusement, nous avons dû nous contenter des crottes!

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Après une bonne montée dans la forêt la pointe s’affine de plus en plus, nous ne sommes plus que sur une petite langue de terre et voyons la mer de chaque côté. Arrivés à notre bout du monde, la vue est très belle. En hauteur sur notre falaise, nous avons une vue à presque 360° sur le golfe du Saint-Laurent. Eh oui, car même si l’eau est salé et à perte de vue, nous ne sommes pas encore dans l’Atlantique mais toujours entourés de terres lointaines dans l’immense golfe du pas moins immense fleuve!

Nous poussons le vice randonnesque un peu plus et ajoutant 1,2km pour accéder à une plateforme d’observation. Une riche idée car nous avons la chance d’observer une baleine avec la longue vue!

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Sur le chemin du retour, longeant les falaises, j’entends un bruit, mon premier instinct est un souffle de baleine. Ma mère a aussi entendu le bruit mais ne voyant rien, on pense aux vagues sur les galets. Mais 30 secondes plus tard, un nouveau bruit, et cette fois, je la vois, une autre baleine! C’est vraiment magique, elle longe la falaise et nous sommes seuls, son souffle est le seul bruit que nous entendons.

Après cette rencontre magique, nous terminons notre randonnée usés mais heureux. Demain, destination le parc national de la Gaspésie, nous réservant encore une fois, de nouveaux et magnifiques paysages.

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Percé

Pendant que je suis dans la queue de Disney World (sortie de l’article à ce sujet dans 1 an selon les plus récentes estimation) j’en profite pour vous raconter notre séjour à Percé.

Percé est une petite ville du bord de mer avec un rocher percé. Ça tombe bien non ? On ne sait pas trop si la ville s’appelle comme ça à cause du rocher ou s’ils ont décidé de creuser dans le rocher après avoir fondé la ville. Pour vous donner une idée vous prenez Etretat et vous imaginez quelque chose de moins impressionnant avec des baleines en plus (oui je vais mettre des photos, ne soyez pas impatients 😁)

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Et comme vous pouvez le voir de cet angle, on dirait un cheval qui boit (enfin c’est ce que le guide nous a dit).

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Ce qu’il y a de bien à Percé, c’est qu’on peut aller sur l’ile Bonaventure peuplée de lapin, renard et surtout des fous de bassan (et non foot bassan comme j’ai toujours cru que ça s’appelait). Pour aller là-bas, une fois par heure on peut prendre un bateau. Apparement jusqu’en 1994 on pouvait y aller à pied sur la glace (c’est d’ailleurs comme ça que les renards se sont installés) mais la glace n’est plus aussi épaisse qu’à l’époque (#rechauffementClimatiqueIsNotFake).

Sachant qu’il y a qu’un bateau par heure, il faut bien calculer de revenir au port à temps.

Excusez moi pour l’interruption, j’étais dans une attraction. Où en étions nous ?

Ah oui, donc calculez bien votre temps de rando pour arriver à temps au bateau. Il n’y a rien de plus rageant que de voir partir le métro sous ses yeux pas vrai ? Et bien là c’est pareil sauf que votre métro vous allez devoir l’attendre une heure.

Pendant la traversée nous avons eu l’occasion de voir des baleines, des phoques, des canards (c’est rare de voir des canards alors il me semblait important de le préciser) enfin toute sorte de chose. Une fois arrivé, c’est parti pour une rando à la découverte des fous de bassan. C’est l’attraction numéro 1 de l’île, il faut dire qu’il s’agit de la colonie la plus importante du monde, Canada ou du Québec je ne sais pas bien, enfin d’un des trois sûrement.

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Pour repérer les fous de bassan ce n’est pas très compliqué, de nombreux indices sont à votre disposition comme par exemple le bruit ou surtout l’odeur. Imaginez des centaines d’oiseaux vivants dans un gigantesque champs remplis d’excréments. Si vous voulez tout savoir sur les fous de bassan, allez sur un site spécialisé parce que pour ma part je ne sais pas grand chose. Allez quelques petites infos en exclus quand même. Sachez par exemple que ce sont les mâles qui vont pêcher pendant que les femelles s’occupent des enfants. Quand ils retournent à leur nid les males sont assez agressifs du coup ils se mettent à faire de l’escrime avec leur partenaire bec contre bec. Apparemment ça les calme. Perso j’ai jamais essayé de mettre des coups de nez pour nous calmer mais ça vaut le coup d’essayer. Mais je parle je parle voyez plutôt ce que ça donne. Vous avez trop de la chance, vous pouvez admirer ces magnifiques oiseaux sans l’odeur. Alors heureux ?

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Bon sinon nous avons réussi à finir la rando à temps pour prendre le bateau qu’on voulait et tout est bien qui fini bien. Nous avons ensuite poursuivi notre voyage vers le parc Forillon mais ça c’est une autre histoire 😉

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Escapades, On a de la visite!

Kamouraska

Ici commence notre expédition en Gaspésie. Nous nous sommes lancés avec la maman de Margot à la découverte de la Gaspésie, région lointaine et mystérieuse du Québec. Notre première étape est Kamouraska, village peuplé avec des habitants et fondé par quelqu’un à une certaine date (sincèrement si vous avez plus de détails sans regarder sur wikipédia obviously, oui je suis bilingue, hésitez pas 😁)

Le fait est que je n’ai pas grand chose à raconter sur Kamouraska, si ce n’est que c’est une jolie petite bourgade au bord du saint Laurent, très jolie pendant le temps des couleurs. Si vous passez par là ( une erreur d’aiguillage à Saint Lazare par exemple) hésitez pas à vous restaurer au café de l’est (on dirait que j’ai été payé pour faire de la pub alors que pas du tout j’ai pas touché un dollar promis juré) c’est un très bon établissement qui sert notamment un super burger de ……… Phoque. Ça c’est bien quelque chose que vous n’avez jamais goûté je pense. Ça a le goût de quoi ? Heuuuu pour être franc ça goûte la crevette rose du Danemark, avec un léger arrière goût de caviar. Enfin c’est ce qu’on dit parce que pour ma part j’ai pris un burger de dinde.

Pour conclure notre première étape dans ce roadtrip en Gaspésie nous sommes allé nous promener le long du Saint Laurent avant de reprendre la route pour la ville d’Amqui. On ne vous en dira pas grand chose parce qu’on est arrivé de nuit. Eh oui, désolé. Mais la suite du voyage arrive, ne vous inquiétez pas!

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Escapades

Orford

Et voici en exclusivité mondiale sur les doudous chez les caribous, notre incroyable récit du camping à Orford. Si, si je vous jure, vous ne trouverez ce contenu nul part ailleurs.

Haa Orford, petite bourgade du Québec située entre Sherbrooke et Montréal qui a vu naître des Samuel, Mathilde, Jean-Eudes enfin tout un tas de personnes plus ou moins connus (plutôt moins que plus apparemment, en tout cas moi Jean-Eudes je ne vois pas bien qui c’est ^^).

Nous sommes partis pour notre dernier camping de la saison avec l’oncle et la tante de Margot.  Que vous racontez ? J’imagine que le montage de tante / allumage de feu de camp ça c’est bon on a fait le tour dans nos autres articles sur les joies du camping (Sinon pour faire simple, plantez des sardines et la tente tiendra et pour le feu mettez du bois vous verrez ça marche).

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Par exemple, je peux vous racontez ce qu’on a fait ? En voilà une bonne idée. Nous avons commencé par une petite rando tranquille le long du lac. Et là, vous vous dites, qu’est-ce qu’ils encore vu de sauvage ? Un loup, un ours et girafe ? Et bien non, désolé de vous décevoir mais une fois n’est pas coutume nous n’avons rien vu. Et pour être franc, vous pensiez vraiment qu’on allait croiser une girafe au Québec ?

Nous avons aussi fait de la rabaska entre deux baignades. Comment ? Vous ne savez pas ce que c’est la rabaska ? Mais vous n’avez rien appris en première section de maternelle ? Bon pour tout vous avouer, avant ce week-end je ne savais pas non plus ce que c’était (je viens d’apprendre qu’on disait le rabaska en écrivant cet article c’est vous dire).

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Le rabaska était à l’origine un grand canot d’écorce algonquien, ou canot de maître, (du nom de Louis Maitre, artisan de Trois-Rivières qui construisait ce genre de canot), qui permit la pénétration de l’Amérique par les explorateurs français et canadiens aux XVIIe et XVIIIe siècles puis par les voyageurs jusqu’à la fin du XIXe siècle. Il évoque l’implantation de la civilisation française partout en Amérique du Nord, son adaptation au continent nouveau et son développement au contact des cultures autochtones et des immigrants qui s’agrégèrent à elle dans les siècles suivants.

Alors là, c’est faux j’ai pas du tout copié ça sur Wikipedia, FAKE NEWS !!!! De toute façon on ne pourra pas prouver que c’est pas moi qui ait créé l’article Wikipedia donc ne posez pas questions et tout le monde sera content.

Nous avons aussi du paddle. C’est cool le paddle en théorie. Mais en pratique, debout sur une planche de surf avec une pagaie, on peut donc ramer que d’un seul côté. Devinez qui a passé son temps à tourner en rond ? Mais au moins j’ai bien profité de la vue à 360° du lac. Et puis je suis tombé que 3 fois en une heure, ce qui est pas si mal pour un première.

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Je ne peux pas conclure cet article sans évoquer le gang des Manu. Le gang des Manu est un gang particulièrement violant qui met à feu et à sang le Québec et particulièrement la région de Orford. Imaginez-vous une bière à la main, tranquillement en train de cuisiner au feu de bois. Il fait nuit noir, mais ce n’est pas particulièrement inquiétant, l’atmosphère est plutôt détendue. Quand tout à coup, un bruit près des voitures, c’est sans aucun doute les Manu qui préparent un mauvais coup. Je me dirige discrètement vers la voiture pour les surprendre en flagrant délit. Et là, je tombe effectivement sur la gang des Manu, Emmanuelle en train de faire le guet pendant qu’Emmanuel était en train de piller la voiture. Heureusement que je suis arrivé à temps pour éviter le carnage. Il a suffit de faire un peu de bruit en les menaçant avec une tong (un conseil emmenez toujours au moins une tong en camping au Québec, c’est l’arme ultime) et les deux ratons laveur sont partis en courant. Oui le gang des Manu c’est des ratons, mais bon c’est quand même super dangereux, des fois ils grognent et tout.

Et ainsi s’achève notre dernier camping au Québec, par une brillante et courageuse intervention de ma part pour sauver la bouffe du fameux gang des Manu.

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Escapades, Faune locale

Retour au camping du mont Tremblant

Bon vous l’aurez compris, l’activité de cet été c’est le camping. Et oui, parce que autant on a eu un été assez pourris l’année dernière, autant cette année on profite. Soleil, chaleur, moustiques, c’est simple on se croirait presque aux Bahamas.

Nous sommes partis pour ce séjour avec la tante, l’oncle et le cousin de Margot. Et au programme, non pas une n-ième randonnée, mais bien une descente en canot dans le parc du Mont Tremblant. Et oui, vous n’êtes pas venus pour rien car nous avons tenté la fameuse descente de la Diable. Ouuuuu ça fait peur hein ? Rien que le nom je suis sûr que vous avez éteint votre écran en espérant qu’il ne s’agissent que d’un cauchemar. Et bien non, il s’agit belle et bien de la descente de la Diable Mouhahahaha (il faut lire ça avec un rire diabolique pour que ça rende bien).

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Déjà pour arriver au spot de départ (et là je sens que je vais faire des jaloux) nous avons pris les fameux bus jaunes que l’on voit dans tout bon film américain qui se respecte. Je suis sûr que comme pour moi, c’est votre rêve depuis longtemps de monter dans ces bus. C’est avec une certaine émotion que je suis ravis de vous annoncer que pour moi ce rêve est devenu réalité.

Bon revenons à la fameuse rivière Diable. On raconte que les amérindiens l’appelait la rivière du sang qui coule et les premiers colons eux, la rivière de la fraise. Ce nom fût modifié lorsque le jeune James Delapoite assoiffé supplia qu’on lui donne à boire. Un habitant du nom de Antonin Diable apparut alors devant James et lui mis une gifle monumentale en lui disant qu’il n’avait qu’à boire dans la rivière comme tout le monde. Depuis le nom est resté. Enfin c’est soit ça, soit parce que la rivière a une petite couleur rougeâtre à cause des minéraux dans l’eau.

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Enfin bon, tout ça pour dire que avec un nom comme ça on s’attend à une rivière tumultueuse, avec des rapides et des cascades. Et d’ailleurs ça commence bien par un petit rapide qui est évitable en marchant à pied (donc on se dit que ça doit envoyer). On passe l’obstacle tranquillement eeeeet bah après c’est tout droit sur une eau toute calme. Mais c’est bien aussi, on a pu voir une biche qui s’abreuvait, des canards et toute sorte de paysages ma foi fort sympathiques.

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Retour au camping (en bus jaune encore une fois ouuuuuiiii) et montage de tente. La soirée se passe sans soucis (mis un part un agent du parc qui pensait que je faisais semblant d’avoir un radar automatique pour flasher les voitures alors que je voulais juste photographier le ciel, en y repensant, je me demande où il est allé chercher ça), mais là, l’erreur. Nous sommes allés nous coucher et nous avons oublié la glacière dehors. Il n’en fallait pas plus pour que les ratons nous attaquent en meute. Ils étaient au moins 200 (enfin c’est une estimation parce que en vrai on dormait profondément). Nous avons réussi à miraculeusement sauver les bières mais les chamallows n’ont eu aucune chance. Cette sanglante bataille restera sans doute dans les mémoires.

Ceci conclu nos glorieuses aventures en camping, et comme je sens que vous en voulez plus vous en aurez surement le droit à d’autres récits aussi héroïques. Non ? Vous êtes sûrs ? Même pas toi au fond ? Et bien de toute façon vous n’avez pas le choix parce que c’est moi qui écrit d’abord.

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Un dimanche à la mer

Après cette palpitante journée à Boston et une nuit bien reposante, nous nous sommes levé sous un grand soleil. Nous avons alors décidé d’aller passer notre journée à la mer. C’était parti pour une petite virée sur les plages de Nouvelle Angleterre, pour changer d’atmosphère (dans mon jardin d’hiver, RT si t’as la ref).

Nous avons atterri dans une première ville, choisie un peu au hasard (enfin, hasard relatif, sur le blog de Mathilde), Gloucester. Nous garons la voiture pour se promener le long d’un très joli front de mer puis nous dirigeons vers l’office du tourisme. Il  y a quelque chose avec les offices du tourisme. J’y entre à chaque fois pleine d’espoir, c’est sûr, je vais trouver une activité à la fois culturelle et amusante me permettant de m’imprégner de la culture locale, je sortirai alors transformée de cette expérience, je découvrirai la perle des environs et pour un prix en plus tout à fait raisonnable (quoi ça ne vous fait pas ça à vous les offices de tourisme?). Puis au final, je ne sais pas vraiment quoi demander et je finis par contempler le regard vide, un mur de prospectus, sans idée à la fin de quoi faire de ma journée. Heureusement pour moi, la dame au comptoir ne m’a pas laissé le temps d’ouvrir un dépliant en me déclarant derechef que tout était fermé (sauf l’office de tourisme apparemment) vu que ça n’était pas encore tout à fait la saison, que nous ferions mieux d’aller à Rockport qui n’était pas bien loin et qu’en plus il y avait un parking gratuit avec un petit trolley sympathique pour faire la navette avec la ville, localité très mignonne où tous les restaurants et les magasins seraient ouverts et où nous comprendrions, enfin, le sens de la vie (bon ça j’invente).

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Alors zou, 20 minutes de voiture plus tard, nous nous sommes garés sur le dit parking, avons pris le dit trolley sympathique et sommes arrivés dans la dite ville mignonne. SUCCESS.

Effectivement, la ville était vraiment très jolie, un peu touristique certes mais rien de gênant. La rue principale était constituée de petites cabanes de pêcheurs reconverties en magasin, le tout dans un esprit très « marinière/conserve de sardine » (on était clairement dans la Bretagne des Etats-Unis).

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Le reste de la journée s’est déroulée très tranquillement, mac&cheese au homard (c’est aussi abusé que ça en l’air, et aussi bon), glace et bronzette sur une mini plage (nous n’avons pas tenté la baignade).

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Et voilà, c’était la fin de ce superbe week-end avec un Raphaël âgé d’un an de plus (ne vous inquiétez pas pour lui cependant, même à 28 ans on lui demande encore à l’occasion s’il a 18 ans pour boire une bière, le veinard).

Bisous

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Boston, le retour

Il y a des villes comme ça. Elles nous attirent inexorablement, on les visitent et à peine partis, on a qu’une seule envie, revenir. Boston fait parti de ces villes, je n’aimerais pas spécialement habiter aux Etats-Unis mais j’aimerais pour sûr habiter à Boston!

Nous avions visité la ville au mois de mars 2017 (souvenez-vous), après une très grosse tempête de neige, Raphaël également en janvier 2012 par un temps glacial. Après cet interminable hiver, nous allions visiter la ville aux beaux jours, NON NÉGOCIABLE!!

Nous embarquons un beau week-end de juin, un temps magnifique est prévu, nous passons, pour une fois, la douane avec une facilité déconcertante, en 10 minutes, tout est plié!

Nous avions encore une fois réservé une visite avec Boston le nez en l’air, l’entreprise de la géniale Mathilde. Cette fois-ci, c’était parti pour la découverte du fameux campus d’Harvard. Nous nous levons donc dès potron-minet, pour la visite certes, mais surtout pour vérifier le score de France-Australie qui avait lieu à 6h dans notre timezone (spoiler alerte, ON EST LES CHAMPIONS!!!!!).

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Un délicieux breakfast sandwich englouti plus tard, nous partons à la découverte d’Harvard avec notre guide Manuel. Les visites se font en petit comité, 8 visiteurs max, mais encore une fois, comme l’année dernière, nous avons le droit à une visite perso, le pied intégral. Pendant ces deux heures, nous avons appris tout un tas d’informations très utiles pour briller dans les dîners mondains, la plus drôle restant sur un ancien élève assez particulier.

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Harvard aime quand ses anciens élèves deviennent des gens importants. Ils gardent donc une liste de gens importants qui s’avèrent être des anciens élèves et sur cette liste se trouve Jacques Chirac! Oui bon alors, en fait, il a fait un vieux stage de 3 semaines à un moment donné, donc on va dire que la notion d’ancien élève est assez flexible. À ce tarif là, je suis une ancienne élève de Cambridge en Angleterre parce que j’ai passé un vieux diplôme d’Anglais en seconde (fun story, ce diplôme de l’université de Cambridge s’appelle le PET, si si, je vous jure).

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Cette visite nous ayant bien ouvert l’appétit, nous dévorons, sur les conseils de ma cousine Moana, un burger chez Mr Bartley’s, MIAM. Puis, les batteries rechargées, nous partons visiter le quartier de Back Bay. Nous cherchions une grand rue pleine de petites boutiques mais nous nous trompons de sens, grand bien nous a pris. Nous découvrons une immense allée-parc entre les immeubles, un peu façon coulée verte à Paris, un vrai havre de paix. Je vous conseillerais bien le lieu, mais, je n’ai aucune idée du nom ou du lieu exacte, c’est un peu le Narnia de Boston.

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Après cette balade, nous trouvons enfin cette rue pleine de petites boutiques. C’est assez drôle, l’architecture rappelle beaucoup le plateau à Montréal, avec ces petits immeubles avec des boutiques en demi sous-sol. Le long de notre balade, nous pénétrons dans la caverne d’Ali Baba, une boutique ENTIÈREMENT consacrée à Harry Potter. Raphaël m’empêche, heureusement pour notre compte en banque, de repartir avec l’intégralité de la boutique (oups).

Nous terminons notre journée sur le port, dans le but de prendre une petite bière. Malheureusement pour nous, nous ne transportions pas nos passeports sur nous (traumatisés par la perte de ceux-ci un an auparavant, au retour d’un voyage à Boston justement!). Nous pensions, pauvres fous, que nos permis canadiens suffiraient (bon, si vous avez suivi l’épisode de Washington au mois de décembre, vous comprendrez que nous aurions dû nous méfier). Que nenni! Nous avons beau eu quémander, supplier, prier, pleurer, faire la roue, rien n’y a fait. Nous sommes donc retourné les chercher dans notre hôtel à Cambridge puis sommes ressorti boire une bière juste à côté. Bien évidemment, loin de la foule et donc de la maréchaussée, on nous a servi. Sans rien nous demander du tout.

 

Le blog de Mathilde

Boston le nez en l’air

 

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